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Préventif : Etude BAC

Les études de bassin d’alimentation de captage

Dans le Morvan et dans l’Avallonnais, la plupart de la ressource en eau potable provient de nappes souterraines. Pour maintenir ou améliorer la qualité de l’eau captée, des études sont menées sur l’origine de l’eau et les pressions qui s’exercent sur la ressource.

L’eau souterraine captée pour l’alimentation en eau potable présente parfois des problèmes de qualité. Lorsque les taux de molécules indésirables dépassent les seuils réglementaires de manière récurrente, l’Agence régionale de santé peut décider l’arrêt de la distribution. Toutefois, il arrive que les taux ne dépassent pas les normes, et qu’une action préventive d’amélioration de la qualité puisse être menée, pour pouvoir poursuivre la distribution. C’est l’objectif des études de bassin d’alimentation de captage (BAC), menées par les collectivités en charge de l’eau potable.

Pour pouvoir améliorer la qualité de l’eau captée, la première étape est de savoir d’où provient l’eau. C’est la phase hydrogéologique des études bac.

En étudiant la géologie du sol, la topographie, la présence de failles dans le sol et leurs orientations, les circulations d’eau souterraine…, il est possible de délimiter le bassin d’alimentation de captage (ensemble de la surface du sol qui contribue à l’alimentation du captage, par infiltration directe des eaux ou par l’infiltration des cours d’eau).

Ainsi, la zone qui contribue à alimenter le captage, et donc la provenance de l’eau, est identifiée à la fin de cette phase hydrogéologique.

Dans un second temps, on s’attache à cartographier la vulnérabilité du bac, c’est-à-dire à distinguer les zones où la ressource peut être polluée rapidement et fortement, des autres zones. Pour cela, sont regardées la nature de la roche (perméable ou imperméable, une roche imperméable protégeant efficacement la ressource souterraine), la pierrosité du sol et la vitesse d’infiltration de l’eau selon la pente (plus il y a de pente, plus l’eau ruisselle et moins elle s’infiltre vite), et la présence ou non de circulation d’eau souterraine.

En croisant la vulnérabilité avec les pressions anthropiques du bac, on connaît les zones les plus à risque. Par exemple, une zone vulnérable qui présentera une zone urbaine ou des activités agricoles sera une zone plus à risque qu’une zone non vulnérable, recouverte de forêt peu exploitée.

Ce diagnostic permet de cibler les zones où se concentrer pour améliorer la qualité de l’eau.

À l’issue des études bac, un programme d’actions pour reconquérir la qualité de l’eau ou la maintenir est discuté avec les collectivités responsables de l’eau potable (syndicats, communes…).

Aujourd’hui, 27 études bac ont été menées pour mieux connaître la ressource en eau potable utilisée.

Contact : , animatrice du Contrat global Cure-Yonne