TERRITOIRE À ÉNERGIE POSITIVE EN 2035 : UNE FEUILLE DE ROUTE AMBITIEUSE POUR LE MORVAN

Actuellement, le Parc du Morvan consomme 2 000 GWh d’énergie. Les transports (33 %), le résidentiel (26 %), l’industrie (9%), le tertiaire (10%), l’agriculture (7%), et l’énergie grise hors territoire (12%) se partagent cette consommation majoritairement fossile.

De l’autre côté, le territoire produit 600 GWh, surtout grâce au bois (87 %) et aux barrages (10 %), importants marqueurs paysagers du territoire, et témoins de son histoire de flottage du bois.

Pour réduire la consommation d’énergie (66 % d’origine fossile) de 34 % d’ici 2035, la mobilité doit radicalement changer : un covoiturage massif permis par des infrastructures adaptées, l’usage de vélos et de voitures électriques, tout en prenant soin que ce bouquet d’offre soit accessible au plus grand nombre : c’est le projet BIMM, dont le diagnostic est en cours sur le territoire du Parc.

Le deuxième grand chantier de cette réduction énergétique réside dans la rénovation des résidences principales et des bâtiments tertiaires : plus de la moitié des maisons individuelles, la quasi-totalité des appartements, ainsi que l’équivalent de 600 bâtiments de 1 000m² devront être rénovés au niveau bâtiment basse consommation (classe A ou B du DPE). C’est aussi l’occasion de les adapter aux augmentations de température estivales.

Pour la production d’énergie renouvelable, un devrait voir le jour : le photovoltaïque (en hausse exponentielle actuellement), d’abord en toitures et sur les sols artificialisés, puis sur les sols de moindre intérêt écologique et agronomique ; de petites unités de méthanisation ; la valorisation des haies pour le bois-énergie ; 3 à 4 parcs éoliens de 4 ou 5 éoliennes, le solaire thermique, la géothermie, l’hydroélectricité. C’est un mix énergétique diversifié qui donnera sa robustesse au paysage énergétique du territoire !

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