Les actions concrètes du Parc suite à l’appel à projet Plan de Paysage
Lauréat de l’appel à projet Plan de Paysage du Ministère de l’Environnement en 2018, la dotation exceptionnelle accordée au Parc de 45 000 € a permis de mettre en œuvre des actions concrètes sur le paysage forestier, en utilisant le levier du foncier sur le territoire expérimental des 11 communes du Grand Site de France Bibracte Mont-Beuvray.
Le premier volet, en partenariat avec la SAFER, s’attache aux biens vacants sans maître, à partir d’une liste de parcelles susceptibles d’être considérées comme sans maître, soit près de 260 ha. Suite à une priorisation des comptes cadastraux à traiter, six communes sur les onze ont fait le choix de mener à son terme la procédure d’appréhension des biens sans maître, afin d’intégrer au patrimoine communal certaines parcelles ou les revendre aux voisins pour améliorer les conditions d’exploitation.
La SAFER met également à la disposition des communes son outil de veille foncière VIGIFONCIER, par une prise en charge mutualisée de l’abonnement par le Parc, laissant une contribution financière très modeste aux communes pour la création du compte. Ce service a pu être proposé simultanément à l’ensemble des communes du PNRM, dont trente-cinq ont décidé d’en bénéficier.
Le deuxième volet, en partenariat avec le CRPF, porte sur une sensibilisation des micros-propriétaires forestiers, non soumis à l’obligation d’un plan simple de gestion (PSG), à l’échelle d’un territoire plus resserré autour des sites classés du Mont Préneley et du Mont Beuvray (2 829 ha de forêts, dont 1 257 ha de forêts privées). Un contact auprès des propriétaires entre 1 et 4 ha (133 comptes cadastraux pour 539 ha, soit 90% de la surface forestière cible) a permis à des propriétaires voisins de se rencontrer et de faire connaissance. Les propositions de gestion concertée intéressent certains d’entre eux, notamment ceux qui ont une gestion patrimoniale de leur forêt. Deux PSG concertés sont en cours d’élaboration, ils concernent trois propriétaires à Saint-Léger-sous-Beuvray et deux à Glux-en-Glenne et Villapourçon. La perspective d’une association syndicale libre, mise en œuvre avec succès dans le Jura, pourrait être un aboutissement de cette démarche.
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